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La jambe noire. Combattons et vainquons !

La jambe noire - le seul fléau que je n’arrive pas à éradiquer complètement dans mon potager sur le rebord de la fenêtre. À chaque semis, j’attends avec appréhension que les rangées élégantes de petites pousses soient touchées par la pourriture du collet… Plus la graine est petite, plus le risque de perdre la récolte est élevé. J’ai tenté trois fois cette année de cultiver du thym - tout s’est effondré. Maintenant c’est l’automne, et ce problème est plus d’actualité que jamais. Il reste longtemps avant le printemps, et pourtant, on a envie de manger du basilic , frais et gratuit ; on s’habitue vite aux bonnes choses))). La jambe noire sur des semis

La bactérie de la jambe noire est présente dans tous les sols et n’attend que de bonnes conditions pour se développer : humidité, mauvaise ventilation, semis trop serrés… La moindre chose peut la déclencher !

Si l’on aborde le problème d’un point de vue chimique, la jambe noire apprécie les sols acides. Neutralisons l’acidité avec de la cendre , et pour savoir comment mesurer cette acidité, voyez ici . Il vaut mieux éviter d’utiliser des produits chimiques : nous devons consommer les plantes poussant dans ce sol traité. Une recommandation courante consiste à arroser le sol avec de l’eau bouillante additionnée de permanganate de potassium. La solution doit être concentrée, d’un violet profond. Après quelques jours, arrosez le sol avec une solution de soude : une cuillère à café pour 2 litres d’eau. Je n’ai pas utilisé de permanganate, car je n’en trouve ni en pharmacie ni dans les magasins spécialisés pour jardiniers. Je préfère donc chauffer le sol , et si je ne suis pas trop paresseuse, cette méthode fonctionne bien.

Ne vous précipitez pas pour semer. Le sol doit bien sécher, devenir friable. Ne placez pas les graines trop profondément et vaporisez légèrement le sol avec un pulvérisateur. La température doit être modérée - environ 20 degrés. Cela dit, selon certaines sources, dès l’apparition des premières pousses, il faudrait baisser la température à 12-15 degrés pendant la journée et 8-12 degrés pendant la nuit pendant une semaine. Si je soumets, par exemple, mon basilic à un tel régime, il se couchera en moins de trois heures. Le froid excessif comme la chaleur excessive stimulent les bactéries.

Ne semez pas trop densément. Recouvrez les semis avec un film plastique, mais veillez à ce que la condensation ne stagne pas en dessous ; aérez plusieurs fois par jour. Ne laissez pas la température de l’air descendre à 14-16 degrés, même brièvement. Repiquez à temps, et n’ayez pas peur d’enlever des racines trop longues chez les herbes aromatiques : elles mourront de toute façon et pourriront dans le pot. Cela est particulièrement vrai pour l’origan et le thym, mes préférés – leurs racines sont très fines. Je dois avouer que le repiquage est pour moi une mission des plus délicates. Il faut acquérir de l’expérience, et il existe plusieurs vidéos sur YouTube à ce sujet.

L’eau d’arrosage doit être à température ambiante ou légèrement tiède – 35-36 degrés. Il vaut mieux légèrement sous-arroser que trop arroser.

Quant au traitement des plantes déjà infectées, je ne dirai pas grand-chose : arrosage au permanganate, ajout de sable sous la tige, arrêt des arrosages pendant quelques jours. Mais selon moi, ces mesures sont peu efficaces, ne serait-ce que parce que même la plante sauvée restera faible ensuite, le collet ne pourra plus se rétablir.

**Mise à jour du 25/01/2018 : Essayez l’arrosage et la pulvérisation avec du peroxyde d’hydrogène, plus de détails à ce sujet ici .**

Ces recommandations sont particulièrement pertinentes en automne et au début du printemps, lorsque les températures sont instables et que le rayonnement ultraviolet est faible. Si vous avez des méthodes éprouvées pour combattre et prévenir la jambe noire, vos commentaires sont les bienvenus !

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